Tout savoir sur l’épilation définitive

Que ce soit à la cire, à la crème dépilatoire, à l’aide d’un épilateur électrique ou encore d’un rasoir, l’épilation est loin d’être une partie de plaisir et au mieux doit être refaite toutes les trois semaines.

Alors à moins que vous ne fassiez partie des rares femmes à assumer et à afficher sans gêne une pilosité (si si ça existe), l’épilation définitive peut vous intéresser.

L’épilation définitive, une pratique répandue

L’épilation définitive qui est en général une épilation au laser est apparue sur le marché français il y a une vingtaine d’années.

Si, dans un premier temps, elle était surtout destinée à combattre l’hirsutisme, la pratique s’est développée et depuis quelques années des centres de soins esthétiques spécialisés dans l’épilation définitive ont vu le jour[1].

Bien que ces centres aient connu un important développement, l’épilation définitive n’est pas accessible à toutes alors avant de vous lancer, voici ce que vous devez savoir.

A qui s’adresse l’épilation définitive ?

Pour être efficace, il faut que la pilosité soit considérée comme mature soit chez la femme vers l’âge de 25 ans.

Deuxième point et pas des moindre, il faut que la personne ait le poil foncé et la peau claire.

En pratique, la méthode est donc plus efficace pour combattre les poils noirs ou châtains, et inefficace pour venir à bout des poils blonds, blancs ou roux.

Est-ce une pratique risquée et quelles en sont les contre-indications ?

Si certaines règles ne sont pas respectées, des risques sont encourus parmi lesquels la brûlure qui peut être liée à un appareil réglé trop fort ou à l’usage de l’appareil sur une peau bronzée (d’ailleurs, si vous entreprenez une telle épilation à votre retour de soleil, il vous faudra attendre que votre bronzage disparaisse ; en revanche, après la séance d’épilation, sauf si la peau est rouge ou irritée, rien n’interdit de s’exposer au soleil).

Outre le risque de brûlure, peuvent survenir des pousses dites paradoxales en périphérie des zones traitées (le bas du visage par exemple) ou des traces de l’applicateur (traces brunes).

Enfin, si vous suivez un traitement à base de médicaments photosensibilisants (dont certains anti-acnéiques) ou si vous êtes enceinte (à partir du 3ème mois de grossesse), vous ne pourrez pas y recourir.

Epilation definitive

Pour quelles zones y avoir recours ?

L’épilation définitive se pratique sur les zones classiques à savoir : jambes, maillot, aisselles.

Elle peut aussi être pratiquée pour éliminer les poils des mains ou du visage mais se révèle moins efficace pour ces deux zones.

Enfin, elle est interdite pour les sourcils car trop proche des yeux (ces derniers sont d’ailleurs protégés lors de chaque séance par le port de lunettes spécifiques).

Combien de séances sont nécessaires ?

En moyenne, il faut compter entre 4 et 8 séances : tout dépend du type de peau, du poil et de la zone à traiter.
Les séances nécessitent un rasage préalable (un ou deux jours avant) et sont un peu douloureuses.

Est-elle vraiment définitive ?

Le terme définitif laisse entendre que l’on viendra à bout de notre pilosité : or, ceci n’est pas vraiment le cas ; d’ailleurs aujourd’hui, les professionnels préfèrent parler d’épilation durable.

On estime que 80 à 90 % des poils sont éliminés si bien que celles qui en ont bénéficié vous le diront, le résultat est sans appel, seule une séance d’entretien par an se révèle nécessaire : on est donc loin d’une épilation mensuelle si bien que l’intérêt d’une épilation définitive est réel.

 

 

[1] Notez que fin décembre 2016, les dermatologues ont eu gain de cause en justice et que la pratique du laser leur est réservée ;  la pratique de l’épilation définitive par les centres esthétiques n’est donc plus permise et donc à éviter.